Inconnue du public français, Katharine Burdekin (1896-1963) est l’une des rares écrivains britanniques à dénoncer, aux travers de romans d’anticipation, l’idéologie phallocrate de l’Angleterre des années 1930. Swastika Night, dont c’est ici la première traduction en français, fut publié en 1937 sous le pseudonyme de Murray Constantine. Peu après Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley et bien avant le célèbre 1984 de George Orwell, cette dystopie sur l’anéantissement de l’individu, aux accents féministes, demeure étrangement prémonitoire.
Inconnue du public français, Katharine Burdekin (1896-1963) est l’une des rares écrivains britanniques à dénoncer, aux travers de romans d’anticipation, l’idéologie phallocrate de l’Angleterre des années 1930. Swastika Night, dont c’est ici la première traduction en français, fut publié en 1937 sous le pseudonyme de Murray Constantine. Peu après Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley et bien avant le célèbre 1984 de George Orwell, cette dystopie sur l’anéantissement de l’individu, aux accents féministes, demeure étrangement prémonitoire.